ComingSoon.net : Que se passe-t-il dans la scène que vous êtes en train de filmer aujourd’hui ?
Michelle Monaghan : Des tas de bleus. En fait, nous sommes pourchassés par Morgan, le personnage de Billy Bob Thornton, nous avons une valise et nous ne savons pas exactement où il faut aller pour plein de raisons. Nous devons livrer cette valise quelque part et il est en pleine poursuite.
CS : Vous savez ce qu’il y a dans la valise ?
Monaghan : Non.
CS : Avez-vous essayé de l’ouvrir ?
Monaghan : Spoiler ici.
Shia LaBeouf : C’est fermé pour un moment.
Monaghan : On ne peut pas s’en occuper. On ne sait pas ce qu’il y a à l’intérieur.
CS : Vous avez filmé une scène ensemble dans une grue. Comment était l’expérience ?
LaBeouf : C’était fantastique.
Monaghan : C’était impressionnant.
LaBeouf : Nous avons éclairé la scène nous-mêmes avec un téléphone portable.
Monaghan : C’était drôle parce qu’il était le plus éclairé. Nous avons regardé les rushes et j’étais comme ça : « tu ne peux même pas me voir ». Mec, aide-moi ici.
LaBeouf : Je me suis juste éclairé moi.
CS : Pouvez-vous nous parler de votre relation dans le film et comment vous vous êtes rencontrés ?
LaBeouf : Nous sommes des étrangers. Je ne sais pas qui elle est et elle ne sait pas qui je suis. Nous avons été conduis l’un à l’autre et à cette aventure ensemble par une voix nommée Aria qui, en fait, nous oblige à faire différentes choses.
CS : Comme ?
LaBeouf : Comme sauter dans un bus de voyage, dévaliser ce camion Brinks…
Monaghan : Aller à l’aéroport.
LaBeouf : Attraper cette valise. Sauter dans cette voiture.
Monaghan : Dans un sens, c’est presque comme les personnes qui font les poubelles à la recherche de n’importe quoi. Nous ne savons pas ce que nous faisons.
LaBeouf : Vous avez 15 secondes pour quitter cet immeuble ou vous mourrez. Des choses comme ça. Il n’y a pas d’explication. Pas de conversation.
Monaghan : C’est la vie ou la mort.
CS : Qu’est-ce qui fait que vous prenez la voix au sérieux ?
LaBeouf : Nous avons tous les deux des situations dans lesquelles nous allons vraiment proches de la mort. Des plans très stratégiques proches de la mort. C’est assez pour nous de le réaliser, mais cette voix sait que nous sommes saufs.
CS : Quelle est la chose que vous avez faite pour vous mettre dans le collimateur du FBI et les rendre soupçonneux à votre encontre ?
LaBeouf : Nous avons été affichés comme criminels. Nous sommes ciblés comme criminels.
CS : Pour quoi précisément êtes-vous fichés ?
LaBeouf : Je rappliquais à mon appartement et il y avait des cartons de munitions, il y avait un sac d’engrais, des armes, des cartes, des instructions pour faire des bombes. Il y avait des tas de choses pour me rendre suspect de terrorisme. Il décide de quitter son appartement et l’aventure commence.
CS : D’un aspect physique, est-ce difficile de maintenir le niveau d’énergie émotionnelle ?
Monaghan : Je crois que c’est plus facile. C’est le rôle le plus physique que j’ai fait, mais ça augmente vraiment tout ce que tu as à perdre. Ca te donne vraiment envie. Nous courons et tirons tout le temps. Cette vitesse est là. Je crois que ça nous aide à raconter l’histoire.
CS : Michelle, je regardais votre expression durant la scène et, à chaque prise, vous sembliez sérieusement effrayée. Est-ce parce que vous étiez dans un convoyeur de fonds en marche et que vous deviez faire ces cascades ?
Monaghan : Bien sûr, oui. C’est pourquoi j’adore aussi. C’est très excitant. C’est comme Serpents et échelles pour adultes en fait. Il y a des tas de choses auxquelles il faut être attentifs et faire attention. Nous sommes vraiment meurtris et cabossés. Du moins, je le suis parce que lui est plus adroit avec les cascades. Je lance juste mon corps un peu partout…
LaBeouf : Non, ce n’est pas vrai. Ne la laisser pas vous avoir.
Monaghan : Mais c’est marrant. Alors oui, je suis vraiment effrayée, mais c’est aussi le personnage qui doit l’être. Je ne suis pas aussi bonne pour la jouer cool.
CS : Pouvez-nous nous parler de l’aspect humoristique du film ?
LaBeouf : Oui, il y un peu d’humour dedans. Moins pour moi. Mais il y a de l’humour. Billy Bob est très drôle.
Monaghan : Billy Bob est très drôle. Oui, il est vraiment drôle. Il a une façon vraiment unique de jouer son personnage et il est plutôt pince-sans-rire. Il est bon.
CS : En dehors du tournage aussi ?
LaBeouf : Ouais, il est vraiment trop drôle. Je veux dire, il est sérieux. Tu ne t’emmerderais pas avec lui.
Monaghan : Je ne lui dirais probablement pas qu’il est drôle.
CS : Pouvez-vous revenir sur la façon dont vos personnages se sont rencontrés ?
LaBeouf : Elle vient juste de perdre son enfant.
Monaghan : Je suis une mère célibataire dont le fils a été mis dans une situation désespérée. Je suis forcée par Aria de prendre des décisions difficiles. Essentiellement, jusqu’où je pourrais aller pour sauver une vie. Nous nous rencontrons dans une voiture. Il se trouve dans une voiture parce qu’on lui a dit d’aller jusqu’à cette voiture et, en fait, je crois qu’il est le responsable de l’enlèvement de mon fils.
LaBeouf : Et moi je pense qu’elle est la voix. On se trouve chacun en cavale. Ce n’est pas comme si on devenait amis dans l’instant. Je ne sais pas qui elle est. Il y a encore cet air de mystère.
Monaghan : Et la méfiance. Cette sorte de méfiance qui nous poursuit pendant tout le film.
CS : Savez-vous ce qui va arriver après ou bien vous garde-t-on dans l'ignorance sur l’avenir de vos personnages ?
LaBeouf : Non, nous savons ce qui va se passer.
CS : Pas de romance entre vous deux ?
LaBeouf : Vous le pensez vraiment ? Ils ne l’ont pas fait.
Monaghan : [Riant] Imaginez un tigre. [Elle passe sa main dans les cheveux de Shia et rejette sa tête en arrière.]
LaBeouf : Nous survivons. Je ne sais pas combien il y a de chambres pour ce genre de choses quand vous allez mourir.
CS : Ca semble comme un de ces films classiques de potes. Deux personnes qui ne se font pas confiance...
Monaghan : Ouais.
LaBeouf : Seulement, je ne sais pas combien de potes il y a vraiment. Nous n’avons pas le choix.
Monaghan : Nous ne pouvons pas nous quitter du tout. Nous devons arriver au bout de toutes ces situations et nous faire confiance.
LaBeouf : Nous sommes forcés dans toutes les décisions. Ce n’est pas comme si j’avais choisi de traîner avec elle. J’ai choisi d’être autour d’elle.
Monaghan : Bien, ne sois surtout pas trop enthousiaste.
LaBeouf : Je crois que c’est un des éléments sympas du film que je n’avais pas encore réalisé.
CS : Michelle, comment compareriez-vous ce film à Mission : Impossible 3 ?
Monaghan : Je pense que le personnage de M:I3 est un peu le cœur de l’histoire pendant que toute l’action se passe autour d’elle. Mais ici, elle est en plein milieu.
CS : Shia, les deux frères se rencontrent-ils dans le film ?
LaBeouf : Les jumeaux. Les avez-vous vu à l’écran à un moment ? Non. L’un d’eux est mort au début du film. Il y a des flashbacks mais il n’y a pas beaucoup d’interaction entre les deux.
Par ComingSoon.net.
Traduction par Anarya pour Sublime-Michelle.net.