COMINGSOON.NET (Etats-Unis) - 22 avril 2008
Michelle Monaghan continue de rouler...

L’un des nouveaux films notables faisant leur première au Tribeca Film Festival cette année est Trucker, les débuts en réalisation de James Mottern avec Michelle Monaghan dans le rôle de Diane, une routière californienne traversant une série de crises personnelles. Son ex-mari, Len (Benjamin Bratt), est mourant d’un cancer et demande alors à Diane de s’occuper de leur fils qu’elle a abandonné à la naissance. Mais cela demande du temps pour Diane d’ajuster sa vie avec son fils de 11 ans, Peter (Jimmy Bennett). Dans le même temps, Diane essaye d’accepter ses sentiments pour son ami intime, joué par Nathan Fillion, dont le mariage avec une autre femme les a empêché d’aller plus loin dans leur relation.

ComingSoon.net a eu une rare opportunité pour une conversation exclusive et étendue avec Michelle Monaghan, et quand les notes de production du film étiquettent Monaghan comme « enjouée », ils ne plaisantent pas. Bien que ce soit un film et un rôle sérieux, Monaghan était pleine d’entrain et drôle, ponctuant ses réponses d’un rire délicieux et appelant fréquemment l’interviewer « gars » ou « mec » d’une façon bien à elle.


Je suis un fan de longue date mais, malheureusement, tous vos films ont été présentés à la presse à Los Angeles.
Ouais, ils l’ont fait malheureusement parce que je suis à New York la plupart du temps. (Rires)

Je suis content que vos grands débuts dans le film indépendant s’ouvrent à Tribeca.
Merci beaucoup, mec ! Je ne pourrais être plus heureuse moi-même.

J’ai vu le film il y a quelques jours et vous et James avez fait un travail étonnant en créant ce personnage et en capturant cette incroyable performance dans le film. Je ne sais vraiment pas comment vous avez fait ça.
Non, moi non plus. Je prends un peu de recul maintenant et je suis juste contente de ne pas avoir eu d’accidents avec ce camion.

Vous conduisiez vraiment le camion dans le film ?
Oui. Je veux dire, j’ai mon permis. Je suis allée dans une école de conduite et je l’ai fait, mec. Ouais, j’ai conduit le camion tout le temps ! (Rires)

C’est un rôle en or pour un acteur, avoir un script comme celui-ci. Je sais que James a travaillé dessus pendant longtemps. Est-ce que vous avez été impliquée dès le début et comment avez-vous eu le script ?
Oui, j’ai été impliquée dedans à peu près un an avant que nous commencions. Nous étions en production en août de l’année dernière et c’est l’été d’avant que James a envoyé le script à mon agent. En fait, ça s’est passé comme à l’ancienne. Mon agent m’a dit : « Tu sais, je crois que tu aimerais vraiment ça ». Alors j’ai lu le script, je me suis assise devant mon ordinateur et j’ai été stupéfiée pendant une bonne heure. Je crois que j’ai rencontré James le lendemain, et je me suis immédiatement attachée au projet. Je n’avais encore jamais lu un tel personnage féminin et l’opportunité de la jouer était indéniable. Je devais le faire. Il y a des rôles que les actrices attendent de jouer, quelqu’un qui n’est pas unidimensionnel, et ce personnage est véritablement honnête, un regard honnête sur une femme.

Sachant que c’était un réalisateur novice et un budget plus maigre que la plupart des films que vous avez fait, n’y avait-il pas quelques inquiétudes à ce propos ?
Non. Pas du tout, en fait. Pour être honnête, c’est ce qui m’a attirée dans ce projet, le fait qu’il y ait si peu d’argent. Je veux dire, nous l’avons fait avec 1,5 million de dollars, peut-être moins, et l’avons tourné en 18 jours. L’idée de faire cela était certainement intimidante, parce que ça allait être un gros effort, mais surtout excitant, parce que quand quelqu’un signe pour faire quelque chose comme ça, que ce soit un membre du casting ou de l’équipe, les gens sont là pace qu’ils ont envie de le faire. Vous ne le faites certainement pas pour l’argent et vous ne savez même pas si vous le faites pour la gloire ou quelque chose de ce genre. Vous le faites parce que vous croyez en ce projet, et c’est un travail ou de l’amour pour beaucoup de gens. C’est ce qui pour moi était très excitant, cette sorte de sentiment que nous étions au lycée en train de monter une pièce de fin d’année. C’était vraiment impressionnant. Il y a quelque chose à propos de travailler à cette allure, que tout est constamment à la surface et l’énergie de tout cela est vraiment incroyable. Je n’arrivais même pas à dormir la nuit parce que tout était vraiment palpable. J’ai adoré. Je veux faire plus de films comme ça ! Je le veux vraiment.

Je ne suis pas sûr que votre agent ou votre manager aimerait ça.
(Rires) Non, pas vraiment ! Ils vont me bombarder pour avoir dit ça ! (Rires)

Il y a beaucoup de facettes chez Diane, étaient-elles toutes écrites sur le papier ? Qu’y avait-il en elle qui vous a vraiment attirée et fait que vous vouliez faire le film ?
Oui, c’est un personnage très compliqué et quand je l’ai lu pour la première fois, ce qui m’a frappé tout d’abord, c’est qu’elle est violemment indépendante et qu’elle n’est pas forcément aimable du point de vue des standards des gens. Elle fait des choix que le plupart des gens ne voudraient pas faire, et j’aime la perspective de jouer quelqu’un à qui les gens ne s’identifient pas initialement. Mon but était de faire un portrait de ce personnage – pas que vous l’aimiez forcément à la fin, mais que vous voudriez comprendre, comprendre les choix qu’elle fait. Alors je savais que ce serait ça le défi, et je savais qu’il y aurait beaucoup de facettes pour comprendre pourquoi elle est ainsi, et pourquoi elle prend ces décisions.

Ce qui me conduit à une autre question que je voulais vous poser. J’ai parlé avec beaucoup d’acteurs et disent qu’ils ne sont pas capables de juger leurs personnages ou qu’ils doivent trouver une façon pour les comprendre. Diane fait beaucoup de choses discutables, spécialement avec le personnage de Nathan Fillion, est-ce que vous avez des jugements sur elle ?
Non, je ne juge pas les personnages. Je crois que c’est la chose la plus importante à ne pas faire. Je pense que si vous trouvez que vous donnez un jugement sur votre personnage, alors le public fera un jugement sur le personnage. Je voulais la jouer aussi juste que possible, objectivement. Je ne sais pas comment on fait ça.

Nous voyons beaucoup de faces d’elle à travers les différents personnages dans sa vie et je crois que ça aide beaucoup.
Absolument, et c’est certainement une facette de l’écriture de James. Ecoutez, j’ai juste joué un personnage qu’il a écrit. Il a véritablement créé ce personnage et certainement que j’ai été capable de lui ajouter quelques couleurs mais il est le seul qui l’ait construite. C’était seulement à travers nous, nous asseyant et travaillant intensément sur l’écriture et tout le reste, et rejetant toutes nos idées ensemble que nous avons vraiment été capables de créer ce personnage. Nous avions très peu de temps pour le faire, alors il y avait une confiance implicite que vous devions avoir l’un pour l’autre. Je n’avais jamais vraiment travaillé avec quelqu’un qui était si ouvert à mes idées et si accueillant, et ça signifie beaucoup, et ça me donnait beaucoup de confiance pour juste essayer des choses et accepter plus facilement les échecs et toutes les choses de ce genre.

Y avait-il beaucoup de répétitions ou était-ce seulement sur le plateau juste avant de tourner ?
En fait, il n’y avait pas vraiment de répétitions. Je crois que nous avions quelques jours où Jimmy et moi répétions quelques scènes mais, essentiellement, il n’y avait pas de répétitions.

Jimmy est vraiment incroyable dans ce film, parce que je l’ai vu dans beaucoup de gros films et celui-là est vraiment quelque chose de différent pour lui.
Oh mon dieu, vous rigolez ? Cet enfant à un plus long CV que le mien ! (Rires)

C’est vraiment différent pour lui, cependant. Avez-vous passé beaucoup de temps avec lui quand vous ne tourniez pas ? Qu’a-t-il apporté à votre performance et vice-versa ?
Oh, il est génial. Tout d’abord, je ne peux pas en dire assez à propos de lui en tant que jeune garçon. Il est juste un garçon avec les pieds vraiment sur Terre et, en plus de cela, il est incroyablement présent et talentueux. Je crois que c’est pourquoi j’ai été un peu choquée parce que je n’ai jamais vraiment travaillé avec des enfants avant, mais quand je dis « présent », il est juste là dans ce moment avec vous, et le truc important est qu’il peut changer à n’importe quel moment. Il réagit vraiment à tout ce que vous dites. Si je changeais quelque chose, il pouvait faire une réponse appropriée, il était vraiment génial, il se rappelait toujours son texte. Il ne pouvait pas être meilleur. Il m’a brisé le cœur dans cette damnée scène avec Benjamin Bratt, je pouvais juste mourir.

Combien des 18 jours avez-vous passé à travailler avec lui ?
A peu près tous, vraiment. J’étais vraiment liée avec ce garçon. Je l’aime vraiment beaucoup et je dois tirer mon chapeau à sa mère, aussi. Elle l’a laissé aller dans ce camion avec moi… Sur l’autoroute, mec, sur la 10 ! Ils étaient particulièrement confiants, et j’apprécie vraiment ça, parce qu’on tournait probablement 10 pages en un jour ? On tournait beaucoup. Quelques prises et on devait bouger, alors nous travaillions rapidement, nous étions ensemble à peu près chaque jour, du coup.

Alors, quand James vous a approchée, vous aviez déjà fini Mission : Impossible ?
Je crois que ça devait être après avoir fini le tournage mais je ne crois pas que ça devait être en salles alors.

C’est curieux, ou bien pas, qu’il ne vous ait pas vue dans ce film ou dans Kiss Kiss Bang Bang quand il vous a offert le rôle.
Ouais, je sais que c’était quelque chose qu’il aurait beaucoup aimé, Kiss Kiss Bang Bang et il y avait quelques scènes de L’Affaire Josey Aimes qu’il avait vu qui étaient spécifiques à un sentiment qu’il trouvait que Diane avait, mais avec comme résultat différents rôles.

Je sais que vous avez votre permis, mais avez-vous voulu passer du temps avec des femmes routières avant de commencer le tournage ?
Je l’ai fait ! Beaucoup de temps, vous pariez ! Je veux dire que c’était ce qui était le plus éclairant pour moi. J’ai certainement appris à conduire un semi-remorque de 18 roues, mais je suis allée sur des courts trajets avec quelques femmes routières qui conduisent depuis 30 ans et elles sont géniales. J’ai beaucoup de respect pour elles. Je crois qu’il y a une mauvaise conception d’elles le plus souvent, je pense que la société se représentent les routiers comme des gens qui ne peuvent avoir un meilleur boulot ou qui ont peu d’éducation, et je crois que c’est une opinion injuste. J’avais certainement moi-même fait ces suppositions et j’ai passé du temps avec ces hommes et ces femmes, ce sont des gens qui sont routiers parce qu’ils l’ont choisi, parce que ce sont des esprits libres. Ils aiment la route et tous ont été éduqués. Beaucoup d’entre eux ont en fait des passés créatifs, et j’ai été probablement le plus surprise par ça. Ce sont vraiment des gens ouverts, et j’ai certainement eu peur de passer du temps avec ces femmes, que je ne veux pas du tout mal représenter, parce que le temps que j’ai partagé avec elles était vraiment, vraiment important pour moi, et on s’est bien amusées ! (Rires)

J’imagine qu’elles devaient être très solides parce que, comme on le voit dans le film, le sexisme est plutôt commun et vous devez avoir la peau dure en tant que femme routière.
Vous devez vraiment avoir la peau dure, effectivement, surtout dans les aires de stationnement. Ce ne sont pas nécessairement des endroits sûrs. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans ces aires et beaucoup qu’elles ont partagé avec moi. Vous ne faites pas ce boulot parce que c’est une vie rude, mais vous devez aimer ce job pour être dedans, parce que ce sont des longues heures que vous passez loin de votre famille et de vos amis. Le plus souvent, ce n’est pas sans danger, que vous soyez sur la route ou dans une aire. Je tire vraiment mon chapeau à tous ceux qui sont routiers. En fait, ça me manque beaucoup, je ne peux pas vous dire à quel point. Ouais, je crois que c’est une des plus grandes choses que j’ai jamais faite.

Vous n’étiez jamais sur le tournage en train de dire : « Hey, j’ai un permis, est-ce que je peux conduire ? »
En fait, vous savez, je tournais un film appelé Eagle Eye il y a quelques mois et nous utilisions quelques camions dans la scène et j’ai failli demander si je pouvais aller plus loin et en conduire un sur le parking. (Rires)

Quand vous avez un film avec 1,5 million de dollars de budget, vous ne pouvez vous assurer une star, qui conduit un camion durant tout le film.
En fait, j’ai fait une sorte de deal avec moi-même et avec James. Si je n’étais pas capable d’avoir mon permis alors je ne ferais pas le film et quelqu’un d’autre aurait le rôle. Je n’aurais pas voulu en être incapable. Il a créé un personnage tellement beau et honnête que ça aurait desservi chaque action d’être réelle et c’était très important pour moi. Par la grâce de Dieu, j’ai eu mon permis. Il y a quelques jours où je me suis posée des questions, alors j’étais vraiment, vraiment contente quand j’ai eu mon permis parce qu’alors, je savais que je pouvais faire le film.

C’est un investissement étonnant à faire pour un film. Je vais maintenant vous parler de votre co-star, Nathan Fillion, que j’ai adoré voir dans ce film et dans Waitress, deux films montrant à quel point c’est un grand acteur. Pouvez-vous nous parler du travail avec lui et de la relation entre vos deux personnages ?
Nathan est un acteur phénoménal. Il brille dans tout ce qu’il est, chaque rôle dans lequel je l’ai vu, il crève l’écran. Il me rappelle le vieil Hollywood. Il est le rôle principal à mes yeux… et, en parlant d’yeux, il a les yeux les plus étonnants ! Il est incroyablement charmant et vraiment un homme sensible. Il a une façon unique de jouer, un style qui lui est propre. Je ne pourrais en dire assez sur lui en tant qu’acteur ou comme personne. J’aime l’homme. Les personnages, et j’adore les personnages, et il joue vraiment à l’inverse de comment je pensais qu’il devait jouer ou comment un acteur aurait du le faire. C’était une très grosse surprise pour moi. Nous n’avions aucune répétition, alors nous avons simplement sauté dedans et c’était vraiment excitant, tout ce que nous faisions. Ca tournait toujours en quelque chose de bien mieux que ce à quoi nous pensions, et c’est vraiment grâce à ses choix et à ce qu’il a apporté au personnage. Cela m’a permis d’apporter beaucoup à mon propre personnage, alors je lui dois vraiment beaucoup. Je pense que c’est une grande relation entre eux, parce qu’elle est désespérément amoureuse de lui, et je crois qu’elle a égoïstement besoin de lui pour son propre ego. Il l’adore mais il y a quelque chose qui la retient. Elle a sa protection et c’est dur pour elle d’être vulnérable, mais je crois qu’elle est le plus vulnérable, chose curieuse, quand elle n’essaye pas de l’être. Je trouve qu’ils ont une relation merveilleuse et ça me donne une sorte d’espoir et j’aime qu’à la fin ils ne soient pas parfaitement liés. C’est la chose géniale avec James. Il n’y a pas de fin parfaite ici. Ca vous donne une petite idée que peut-être, juste peut-être, Diane vivra les cinq prochaines années de sa vie légèrement différemment, mais sera toujours vraie avec elle-même, et que ses yeux s’ouvriront peut-être un peu. J’aime ça, et j’aime à penser qu’ils sauteront le pas et deviendront peut-être une famille ou quelque chose comme ça. Je suis une romantique désespérée, aussi.

Vous avez mentionné Eagle Eye qui est l’un des films que j’attends le plus car je suis un grand fan de D.J. Caruso quand il faisait The Shield. C’est un réalisateur incroyable.
Whooooooo!!!!! Ouais, écoutez, vous devriez être encore plus fan alors ! C’est un autre mec incroyable et un super réalisateur. Je ne voudrais pas le comparer, mais il me fait penser à J.J. Abrams sur Mission : Impossible 3, juste incroyablement lumineux, passionnée, beaucoup d’énergie et vraiment un grand réalisateur avec les acteurs, c’est ce que j’apprécie le plus. Il a un grand sens de qui sont les personnages et a un sens unique de la communication avec vous pour vous aider à obtenir la meilleure performance. J’ai vraiment apprécié travailler avec lui et Shia et lui ont une relation incroyable, c’était très excitant d’y être, et beaucoup d’amusement, je suis vraiment excitée pour ce film. Ca va être intense.

Je sais que vous avez Le Témoin amoureux à venir et ces deux grandes premières à New York.
Ouais, je serais là pour ça. Je suis très excitée à ce propos.

J’ai entendu dire qu’il y aura un mariage durant la première.
Pour être honnête avec vous, je ne peux pas y croire. Je veux dire, je n’ai jamais vu un mariage sur un tapis rouge, j’attend avec impatience de voir ça. Je pense que je ferais mieux de ne pas porter de blanc. Non, non, ce serait terrible !

Vous avez une idée de ce que vous allez faire après tout ça ?
Je vais prendre un peu de temps pour moi, je pense. Je ne sais vraiment pas ce qui se passe avec la grève du cinéma ou je ne sais pas quoi, mais il n’y a vraiment rien que j’ai lu récemment qui n’ait piqué mon intérêt, alors je vais attendre jusqu’à ce que quelque chose de vraiment fabuleux me soit proposé. Nous verrons, et je développe quelques trucs, alors je vais passer un peu de temps à travailler dessus.

En tant que productrice ? Vous avez été productrice pour Trucker, non ?
Oui, je suis créditée en tant que productrice et, écoutez, je n’étais pas l’élément essentiel, certainement pas. Plum Pictures l’était. Ils étaient géniaux pour que ce film se fasse, mais j’ai pu avoir plus de contrôle créatif et l’accès à des choses que je n’avais pas avant. C’est vraiment quelque chose dans lequel je veux être plus impliquée, et certainement apprendre beaucoup plus de choses, ça m’intéresse vraiment et je vais faire plus de production.

Que ressentez-vous à ce point de votre carrière ? Vraiment, votre nom et votre présence dans ce film ont probablement aidé à le faire et à ce qu’il soit vu. Qu’est-ce que ça fait d’être dans cette position ?
Ecoutez, je ne peux pas vous dire. C’est incroyablement gratifiant. Être capable de faire un film comme ça et être dans la position où les gens vous diront : « OK, nous vous donnerons 1,5 million $ ». C’est seulement, 1,5 million $ mais nous sommes capables de faire un film avec, et j’ai été capable de jouer dans un film qui est dans le top des quelques films pour lesquels je suis fière. Je suis reconnaissante pour ça. Je veux être capable de faire plus de films comme ça et je me fiche que le budget soit de 50 million $ ou de 1,5 million $, du moment que je peux continuer à faire des films qui me transportent, et qui touchent les gens. C’est la plus grande chose !

Pour quelqu’un qui est dans le système d’Hollywood depuis neuf ans, y a-t-il quelque chose que vous attendiez ?
Mec, j’aime le système actuel ! Je veux dire, je n’ai aucun problème avec le système ! (Rires) Je vais être franche. J’ai été si heureuse, si chanceuse. J’aime le chemin qu’a pris ma carrière. J’ai eu l’opportunité de travailler avec des gens extraordinaires, des acteurs et réalisateurs talentueux sur des films intéressants et été capable de faire une variété de choses différentes. Je crois que ce qui signifie le plus pour moi est que l’industrie reconnaisse que je veux essayer et faire des choses différentes et les gens m’ont donné l’opportunité de faire ce qui est vraiment excitant. Je veux continuer à aller dans cette direction en espérant avec de la chance.

Vous avez été très intelligente dans vos choix et très sélective en faisant de grands films comme Gone, Baby, Gone. Je ne connais personne qui n’ait pas aimé ce film. Vous avez une préférence en ce moment en ce qui concerne de faire des comédies ou des drames ?
Non, je n’en ai vraiment pas. Ma seule préférence est de faire des choses différentes à chaque fois, pour être honnête. Je ne veux pas essayer et me répéter. Je pense que si vous allez vraiment à la chasse, il y a des choses très différentes et intéressantes qui vous attendent. Parfois, en tant qu’acteur, ce n’est pas facile de mettre la main dessus, mais en fait, elles arrivent à vous. J’adore les drames. Non, oubliez ça. Ce sont des films qui me transportent en tant que spectatrice, alors je suis vraiment connectée à ce genre de films, mais la plupart des gens dans la vie vous diront que je marche dans la comédie, pas nécessairement drôle, mais drôle à regarder… (Rires) J’aime vraiment la comédie. En fait, je trouve qu’il y a plus de défi dans la comédie que dans le drame. Je cherche continuellement de nouveaux genres, et des choses qui me posent plus de défis. Ce sont des choses que je veux continuer à faire et s’ils me mènent à de bons choix, alors bon Dieu, j’espère qu’ils le font.

J’étais excité quand j’ai entendu que vous seriez dans Wolverine puis désappointé quand ça n’est pas arrivé. Vous pensez que vous aurez plus d’action dans le futur ?
Oh, mec. Je projette d’aller dans une école de cascadeurs. C’est que j’adore l’action ! Et je suis sérieuse à ce propos ! Nous avons fait tellement d’action dans Eagle Eye, je ne peux pas vous dire… Poursuites en voiture et courses sur 10 centimètres de talons et je continuais avec Shia, qui était particulièrement impressionnant. J’adorerais faire plus de choses comme ça et, encore, j’aime les challenges physiques, je suis un peu casse-cou, alors c’est beaucoup de plaisir pour moi de faire ce genre de trucs.


Par ComingSoon.net.
Traduction par Anarya pour Sublime-Michelle.net.


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