HEALTH (ETATS-UNIS) - novembre 2011
Comment Michelle Monaghan reste positive et magnifique


Elle est peut-être une star de cinéma très demandée mais Michelle Monaghan est aussi peu hollywoodienne que les autres le sont. Dans cette interview exclusive avec Health, elle partage ses secrets simples pour une vie heureuse.
Par Laurie Sandell.


Assise dans un café de Los Angeles, je ne vois aucun signe de Michelle Monaghan, 35 ans, dont la carrière a explosé après avoir joué l’amoureuse de Tom Cruise dans Mission : Impossible 3. Serait-il possible que la célèbre actrice aux pieds sur terre – qui a grandi à Winthrop, Iowa, population : 850 – se soit transformée en diva ? Juste à ce moment là, une rousse au fond me fait signe (elle s’est teint les cheveux pour un rôle). Bientôt, toutes mes craintes qu’elle soit devenue « hollywoodienne » s’effacent. Sirotant un thé à la menthe, elle parle de ses séances d’entraînement, ses frayeurs de santé et son arme secrète pour le SPM (syndrome prémenstruel).

Dans votre nouveau film, Machine Gun Preacher, vous jouez la femme d’un ancien toxicomane devenu évangéliste qui part en croisade pour protéger des enfants soudanais des horreurs de la guerre. Qu’est-ce qui vous y a attiré ?
Quand j’étais jeune, mes parents prenaient des enfants en tant que famille d’accueil. Dès mon plus jeune âge, j’ai appris qu’il y avait beaucoup d’enfants dans le besoin. Je suis convaincue que l’on peut faire la différence dans la vie de quelqu’un – qu’il soit à des milliers de kilomètres ou dans son propre quartier.

Comment votre enfance a-t-elle mis votre vie hollywoodienne en perspective ?
Je suis issue d’une classe très ouvrière. Mon père a travaillé dans une usine pendant 40 ans. Nous nous sommes tous payé nos études. Alors je ne me suis jamais sentie le droit de quoi que ce soit.

Votre fille, Willow, a trois ans. Qu’avez-vous fait pour retrouver un corps parfait après sa naissance ?
J’ai commencé à travailler les abdominaux puisque ce sont les abdos qui trinquent après la grossesse. Pour la première fois, j’ai apprécié ces séances de remise en forme : on a ce sursis pendant une heure d’être seule. Cela m’a donné plus d’énergie.

Comment restez-vous en forme aujourd’hui ?
Je fais des accroupis, des fentes, des entraînements sur la force. J’ai couru un semi-marathon en avril avec mes cousins, maman et mes tantes. C’était incroyable. Après ça, nous avions très envie de faire le marathon de Chicago mais deux semaines après, nous nous sommes demandés : « allons-nous vraiment le faire ou est-ce que nous étions juste dans l’euphorie des coureurs ? » Je n’ai pas couru depuis !

Quelle est la partie la plus difficile de l’entraînement pour vous ?
Y aller ! Je descends les escaliers et me demande : l’entraînement ou la poste ? C’est soit la torture physique, soit la torture mentale. Alors parfois je prends la torture mentale et je fais la queue à la poste dans mon survêtement.

Quelle partie de votre corps vous rend la plus fière ?
J’ai un beau tonus musculaire dans mes bras. Je ne peux pas vraiment prendre le crédit pour ça, cependant, tous les membres de ma famille l’ont. Il y a eu de nombreux bras de fer dans ma famille en grandissant.

Avez-vous des défis pour votre corps ?
Les fesses et les cuisses. J’espère que la plupart des femmes sont d’accord avec moi ! Le garder tonique, s’occuper de la cellulite. Je déteste sentir que ça bouge après moi.

Des regrets en matière de santé ?
J’ai fumé pendant près de 10 ans. Je le regrette vraiment. Heureusement, j’ai réussi à passer de l’autre côté. J’espère que mes poumons se réparent d’eux-mêmes maintenant.

Vous connaissez votre mari – Peter White, un graphiste australien – depuis presque 11 ans. Vous trouvez qu’il vous comprend ?
Il me comprend à tous les niveaux. Pendant « cette période du mois », il sait m’apporter une barre de Snickers. Il est aussi bien que ça ! Il y a quelques années, j’avais un grain de beauté à l’arrière de mon mollet et il a été intransigeant sur le fait que je devais aller le faire vérifier. En Australie, ils sont très conscients du cancer de la peau. J’y suis finalement allée et c’était bien un cancer de la peau. J’ai eu ce gros morceau entièrement enlevé de ma jambe. Je lui suis vraiment reconnaissante qu’il l’ait remarqué. Je réalise clairement maintenant qu’il a un œil vif et me demande quelles autres imperfections il a pu remarquer !

Donc, la chirurgie esthétique, pour ou contre ?
Je ne pense pas que ce soit pour moi. Le jeu d’acteur que je respecte est celui de montrer des émotions sans véritablement parler. Je ne dis pas que je saute de joie quand je vois de nouvelles rides apparaître mais j’essayerai tous les recours possibles avant de passer sous le scalpel.

Avec tout ce que vous jonglez, comment restez-vous en contact avec votre côté sensuel ?
Un nouveau soutien-gorge fait beaucoup – et quand je dis un soutien-gorge, je veux dire un vrai régal, comme ceux de La Perla. Pas les ensembles, j’aime bien mélanger et assortir. Et si je peux m’arranger un massage des pieds, je vous donnerais la lune !




Traduction par Anarya pour Sublime-Michelle.net.


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