Salut Michelle, nous avons discuté l’année dernière pour M:I3. C’est génial de vous parler à nouveau !
Je sais. Salut Clint !

Maintenant que vous êtes mariée à un Australien, allez-vous revenir ici pour Noël ?
Non, nous l’avons passé ici ces deux dernières années, alors cette fois, nous le passerons avec ma famille.

Les Femmes de ses rêves, génial, mais après M:I3 et L’Affaire Josey Aimes, ça ressemble un peu à un nouveau départ pour vous, presque un choix bizarre ?
Oui, c’est vraiment un nouveau choix. Je voulais faire une comédie/comédie romantique depuis que j’ai commencé en tant qu’actrice alors quand l’opportunité s’est présentée, j’ai sauté dessus.

Mais Kiss Kiss Bang Bang était sans aucun doute un film comique, et vous avez des moments très drôles dedans. Ce film était une bombe !
(Rires) Merci !

Racontez-moi comment vous avez rencontré Ben Stiller pour la première fois.
Oh mon dieu… Alors, je l’ai rencontré il y a quelques années – nous avions fait une lecture ensemble – mais je devais auditionner pour lui et vous ne pouvez même pas imaginer à quel point j’étais nerveuse ! Et puis il y avait Bobby et Peter Farrelly, ce sont deux gars que j’admirais et respectais depuis longtemps et je devais y aller, essayer et être drôle ! C’était vraiment intimidant. Mais de toute façon, oui, Ben est juste génial, il vous soutiendra si c’est une improvisation, ou n’importe quoi d’autre, et il vous fait sans aucun doute vous sentir mieux que vous ne l’êtes.

Je me souviens que vous me disiez l’année dernière à quel point vous étiez nerveuse de travailler avec Tom Cruise…
Oui, c’est un peu la même chose, ce que Tom est à l’action, Ben l’est à la comédie.

Et comment sont Ben et son père Jerry dans le film ?
Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! C’est clairement de son père que Ben tient ses talents de comique, Jerry est une légende de la comédie. C’était un réel plaisir de les regarder interagir, mais surtout de les voir rire ensemble était très engageant. C’était vraiment incroyable.

Comment les frères Farrelly travaillent-ils ? Est-ce beaucoup d’improvisation ?
En fait, ils ont un script brillant avec lequel ils commencent. Mais la joie de faire quelque chose comme ça, parce que c’est si spontané, fait que vous n’avez pas nécessairement à jouer une scène comme elle est écrite. Ils criaient : « Non, essaye ça ! » Ils sont très rapides et spirituels. A de nombreuses reprises, ils nous laissaient utiliser l’improvisation comme un outil pour garder la scène fraîche. Après environ vingt prises de la même scène, tout le monde – l’équipe – voulait arrêter de rire, alors on était libre de balancer quelque chose pour encore faire rire les gens et le sang de tout le monde battait encore plus fort.

Vous étiez le premier choix pour le rôle ? Comment avez-vous été engagée ?
En fait, je venais pour le rôle de Lila et à la moitié de l’audition, on m’a dit que je devrais auditionner pour le rôle de Miranda aussi. Et on m’a donné ce rôle. Je voulais tellement jouer dans ce film que j’aurais joué n’importe quel rôle.

Je trouve que c’est mieux comme ça.
Ouais, c’est parfaitement casté. Malin [Akerman, qui joue Lila] a fait du super travail et elle est désopilante. Je devais jouer la fille d’à côté, qui est probablement plus convenable, et c’était marrant à jouer.

Est-ce plus dur, la comédie ?
Je pense que c’est… Oui, je pense que ça l’est. Pour les drames, vous pouvez vous préparer, vous pouvez rechercher votre personnage, de jours en jours, vous pouvez penser à plein de choses que vous allez mettre dans votre personnage pour le jouer. Mais avec la comédie, vous ne pouvez pas vraiment vous préparer à être drôle. Vous avez juste à croiser les doigts… et être ouvert pour essayer tout ce qu’il y a à essayer et faire en sorte que ça fasse rire. Pour moi, c’est un vrai challenge.

Où le film a-t-il été tourné ?
Cabo San Lucas, dans un centre de vacances appelé The Esperanza.

Ca semblait génial !
A qui le dites vous !

Combien de temps êtes-vous resté là-bas ?
Nous étions là-bas pendant un mois – le casing et l’équipe – et avions réservé tout l’endroit. C’était comme des congés payés. Nous étions debout au lever du jour, filmant des scènes sur la plage, et finissions la nuit, quand le soleil se couchait… C’était vraiment incroyable. C’était l’un de ces boulots que je ne voulais pas voir finir.

Vous avez déjà eu un boulot que vous aviez hâte de finir ?
Oh oui ! Vous êtes fatigués, vous avez envie de dormir… Mais celui-là était un plaisir, nous étions à la plage, nous étions dehors, nous riions tout le temps.

Saviez-vous qu’il y avait un film australien avec le même titre ?
Non !

C’était un grand film d’il y a une dizaine d’années. Je suis d’ailleurs surprise qu’ils aient gardé le même titre pour celui-là en Australie. D’habitude, ils le changent.
C'est surprenant, en effet.

C’était un très bon film, une histoire d’amour entre un professeur et un étudiant.
Oh wow, il faudra que je vérifie ça !

Vous êtes enfin en haut de l’affiche, en regardant votre filmographie, vous enchaînez film après film. Vous vous poussez vous-même ?
Chaque matin, soit je me pousse moi-même, soit c’est mon mari ! Ouais, ça a vraiment été deux années excellentes, le nombre de personnes avec qui j’ai eu la chance de travailler est impressionnant. Les acteurs, les réalisateurs et les films ont été supers. Je suis incroyablement fière d’être dans les films que j’ai faits.

Comment va Gone, Baby, Gone ?
Bien, vraiment excellent. Et c’est encore un film à propos duquel je suis très excitée. C’est très différent de tout ce que j’ai fait. C’est un très beau drame… un film vraiment intense. Les gens en parlent déjà, ce qui est très excitant.

Vous avez déjà commencé Eagle Eye ?
Hum, en fait, je commence les répétitions ce soir ! Je suis très excitée pour ça aussi ! Alors oui, nous commençons ce soir et la production début le 6 novembre à Chicago. Shia LaBeouf, Billy Bob Thorton, Rosario Dawson et moi en sommes, c’est un casting vraiment fantastique. Je suis très excitée. C’est D.J. Caruso qui le réalise.

Vous pensez qu’il y a une chance pour un autre Mission : Impossible ?
Vous savez quoi, je n’en sais rien du tout. Personne ne m’a rien dit à propos d’un autre, mais s’ils le font, j’adorerais en faire parti. J’ai adoré faire ce film.

C’était un film génial. Quand je vous ai interviewée pour lui, je crois que je n’avais pas vu le film complet – seulement 15 minutes, il me semble – et je peux véritablement dire que c’est le meilleur de la série.
Oh oui c’est vrai, vous ne l’aviez pas vu… Oui, c’est si bien… et c’était vraiment du bon temps.

Vous aimeriez jouer à nouveau avec Ben Stiller ?
Oh mon dieu, oui ! Bien sûr !

Je regardais quelque chose avec les Farrelly l’autre jour, je crois que c’était une interview pour E!News ou l’une de ces émissions, et ils vous ont nommée comme étant « l’une de leur gang » maintenant, quelqu’un qu’ils adorent absolument.
Awwwwww… C’est si gentil à entendre ! Dieu les bénisse ! C’est trop gentil. Je travaillerai avec n’importe qui de ce casting une nouvelle fois ! C’est un groupe génial. Je crois que les Farrelly ont un genre de comédie unique, R-rated, et beaucoup de cœur aussi.

Les comédies sont définitivement de retour cette année, n’est-ce pas ?
Ouais ! Elles sont de retour avec fureur ! C’est génial de voir autant de comédies R-rated de retour !

Quelle est la suite pour vous ?
Je suis sur Eagle Eye et après ça, je ne sais pas vraiment… J’ai un film indépendant que je produis et dans lequel je joue appelé Trucker. C’est un drame que nous espérons voir à Sundance cette année. Si tout va bien, nous espérons le sortir l’année prochaine. Et ensuite, on pourra me voir dans une comédie romantique que j’ai tournée avec Patrick Dempsey, appelée Made of Honor.

Vous avez été super occupée !
Super occupée ! (Rires)

Merci beaucoup d’avoir discuté avec nous…
Oui, à vous aussi Clint ! Et j’espère que la prochaine fois que je serais en Australie, nous pourrons discuter à nouveau !


Interview réalisée le 13 novembre 2007 par Clint Morris, pour Moviehole.net.
Traduction par Anarya pour Sublime-Michelle.net.