THE LAB MAGAZINE (CANADA) - septembre 2012
Michelle Monaghan, interviewée par Stephen Dorff

De solides rôles comme la petite amie du héros de film d’action, la fille d’à côté prise dans une catastrophe et la maman performante font le pain et le beurre de l’actrice trentenaire. Et si nous mesurions seulement Michelle Monaghan avec ces rôles familiers alors il est juste de dire qu’elle s’est bien régalée tout au long de ses 10 ans de carrière : courir avec Tom Cruise dans Mission : Impossible III, se marier dans Le témoin amoureux, être enceinte jusqu’aux yeux dans Date limite, vivre sa vie en répétition dans Source Code. Mais avec cette aspirante journaliste devenue mannequin puis actrice originaire de l’Iowa, il convient mieux de la mesurer avec plus que de simples étiquettes. Elle est la fille qui fait courir Robert Downey Jr. dans Kiss Kiss Bang Bang, qui enquête sur l’enlèvement d’un enfant avec Casey Affleck dans Gone, Baby, Gone et joue la femme d’un Gerard Butler devenu chrétien dans Machine Gun Preacher. On a le rare sentiment que c’est une femme qui ne joue pas parce que c’est ce pour quoi elle est faite mais pour le plaisir pur de plonger la tête la première dans un projet. Dans cette conversation avec Stephen Dorff, son partenaire dans Tomorrow You’re Gone, Monaghan parle de son approche à multiples facettes pour choisir des rôles, son enthousiasme pour les projets indépendants et son amour pour le pédalage, la musique country et les Bloody Mary de Cleveland. Oubliez le pain et le beurre, Michelle Monaghan est la confiture.


STEPHEN DORFF – Dois-je commencer à te poser mes questions ?
MICHELLE MONAGHAN – Bien sûr. Tu peux me demander ce que tu veux, vas-y.

SD – Ne t’en vas-tu pas bientôt pour faire un autre film ?
MM – Si. Je ne sais pas où le film se tourne mais c’est de Jonathan Mostow, il l’a écrit et le dirigera. Je vais tourner ça avec Susan Sanradon.

SD – Et tu fais quelque chose avec Owen [Wilson], n’est-ce pas ?
MM – En effet. Nous allons tourner un super film d’action avec les frères Dowdle en Thaïlande, à Chiang Mai. J’ai vraiment hâte ! Owen est ton pote, c’est ça ?

SD – Oui, on a parlé de toi. Je lui ai dit comme nous nous sommes amusés sur notre film et il avait hâte de te rencontrer et il m’a posé des questions sur toi. Je lui ai fait une super critique de toi, parce que tu es une fille cool.
MM – Mon gars, sympa de ta part ! Je te dois un pack de six !

SD – Eh bien ça me semble cool. Jonathan Mostow est un excellent réalisateur, je me souviens l’avoir rencontré une ou deux fois.
MM – Il est super et [le film est] vraiment dans la veine de son film Breakdown – Point de rupture. Kurt Russell est tellement bon dans ce film, alors il revient un peu à ses racines, ce qui est cool.

SD – Et quelle est ta routine quand tu ne travailles pas ?
MM – Très ordinaire. Il s’agit de lever ma fille de son lit, emballer son déjeuner, l’emmener à l’école et, à ce moment-là, si tout s’est bien passé, j’essaye d’aller à la gym. J’ai cette obsession… je vais à ce club appelé SoulCycle, tu en as déjà entendu parler ?

SD – Non, qu’est-ce que c’est ?
MM – Tu dois absolument venir pédaler avec moi, tu aimerais sûrement ça. Mais tu voudras peut-être quitter la cigarette avant.

SD – Seulement si Willow vient, parce que je connais ta fille Willow, c’est une fille super.
MM – Dans ce film que je viens de terminer [Better Living Through Chemistry], je joue une monitrice de vélo de spinning, alors j’ai du m’y mettre et maintenant, je suis une convertie. Il faut que j’y aille au moins trois fois par semaine et j’y étais ce matin. Après ça, je prends mes rendez-vous, je lis des scripts et lorsque j’ai terminé avec tout ça, je vais chercher Willow à l’école, nous passons l’après-midi ensemble et je prépare le diner. Je suis généralement endormi vers 21h.

SD – Ca me semble être une journée bien remplie quand tu ne travailles pas. J’aime cette organisation, cette sorte de structure. Un jour, j’espère avoir la même chose.
MM – Je me sens chanceuse parce que, quand je travaille, je peux être complètement dévouée à la tâche. Je vais habituellement au travail seule et mon mari et Willow restent à la maison, alors je peux consacrer 100% de mon énergie à ça et quand je ne bosse pas sur un film, je consacre cette même énergie à la maison, ce pour quoi je suis chanceuse.

SD – Quand nous avons fait notre film [Tomorrow You’re gone], qui devrait sortir bientôt, je me suis tellement amusé avec toi et je me souviens comme tu donnes tant à ton travail, mais que tu parviens aussi à maintenir la balance entre la façon dont tu arrives à garder une famille aussi unie tout en ayant l’espace dont tu as besoin pour faire ces films. Ce qui m’amène en quelque sort à ma prochaine question… Tous ces films que tu es en train de faire semble si différents les uns des autres, ce qui me paraît vraiment cool. Le film que nous avons fait, un film de David Jacobson, est un film très sombre, presque fantasmatique, comme un rêve. Et ensuite, tu as ce que tu vas faire avec Jonathan, qui semble beaucoup plus réaliste, et puis tu t’en vas faire un film d’action avec Owen… comment choisis-tu tes rôles ?
MM – Je pense que c’est un peu similaire à ta propre approche. L’idée est de toujours essayer quelque chose de différent, regarder tous les rôles comme ils viennent, puis à la matière et sentir comme s’il y avait quelque chose que je peux faire différemment ou qui me permet de me lancer un défi que je n’ai pas encore relevé. En tant qu’acteurs, et en tant que personnes, il y a tellement d’aspects de l’ensemble de nos personnalités. Je suis très drama queen mais je suis aussi très action et j’ai une côté amusant vraiment maladroit. Ce sont toutes des choses qui me parlent alors je les cherche toujours dans mes rôles. Pour ce rôle que je viens de quitter, je jouais avec Sam Rockwell. Il est un acteur formidable et c’est une comédie très noire. J’ai eu l’opportunité de jouer quelqu’un de vraiment réprimée et trompée dans sa vie qui ne sait simplement pas comment communiquer et c’était vraiment une séparation. Il y a des éléments d’erreur dans ma vie de tous les jours, mais avoir ce niveau de quelqu’un d’aussi réprimée, et avoir l’opportunité de la rendre aussi réelle était un merveilleux personnage à incarner. Je n’aime pas vraiment jouer des rôles que les gens pourraient trouver sympathiques. J’aime l’idée de jouer des personnages pour lesquels tu ne sais pas de quel côté de la barrière te mettre, moralement, éthiquement, mais je veux quand même que tu sois attiré par eux, que tu finisses par les comprendre, comprendre leurs choix. Un bon exemple est Trucker, un film que j’ai fait il y a des années à propos d’une femme qui ne voulait pas vraiment être une mère. Beaucoup de gens se sont offensés de ça mais je me suis dit qu’il y avait des femmes quelque part qui ne sont pas destinées à être mère et qu’il n’y a pas de problèmes. Pas tout le monde ne met un autocollant « bébé à bord » sur leur pare-brise arrière. Naturellement, je veux travailler avec de grands réalisateurs, de grands acteurs. Si je peux lire un script sans m’endormir, ça peut être un gagnant. Voilà pour ma réponse courte.

SD – Et tu es plutôt une bonne danseuse, aussi.
MM – Je n’ai pas un jeu de jambe fantaisiste, mais j’ai le rythme.

SD – Je me souviens quand nous étions sur les lieux de tournage, il y avait quelques fêtes à l’Embassy Suites et je me souviens que tu t’es lâchée plusieurs fois.
MM – C’est une super sensation.

SD – Et tu as aussi de bons gouts en musique. Je me souviens que tu m’as fait découvrir un paquet de nouveaux groupes. Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
MM – J’aime vraiment ce groupe de Brooklyn, ils s’appellent les Friends. Leur nouvel album vient de sortir et tu devrais les écouter. C’est de la musique vraiment marrante ; c’est comme un super album d’été. Je l’ai tellement écouté à la maison que l’autre jour, Willow était là, « Maman, plus de musique ! » And puis j’aime beaucoup M83. Ils ont des super chansons pour la voiture, se lever le matin, aller se coucher, préparer le diner… Et pour te dire à quel point je suis kitsch, si tu venais dans ma voiture maintenant, la radio serait branchée sur une station de musique country. Sans blague !

SD – Tu aimes aussi la country ?
MM – Je n’aurais peut-être du dire ça, mais je suis une vraie country girl dans le cœur.

SD – Je me rappelle que tu aimes ça parce que je t’ai dit une fois que mon frère est parolier à Nashville et tu m’as dit combien tu aimais Nashville et que tu y as couru un marathon avec ta maman là-bas…
MM – Je n’arrive pas à croire que tu t’en souviennes ! L’année dernière, j’ai couru un semi-marathon. J’y suis allée avec tous mes cousins, ma tante et ma maman. Nous sommes tous très soudés mais il y a deux ans nous sommes tous allés à Vegas et nous étions tellement épuisés que nous avons pensé que nous pourrions faire quelque chose de plus bénéfique cette fois alors nous avons décidé de courir le Nashville Country Music Marathon. Et il faut je te dise, c’était beaucoup de plaisir. Chaque demi-mile, il y avait un groupe différent qui jouait et c’était génial.

SD – Tu as grandi dans l’Iowa, c’est ça ? Et à un certain moment tu es allée à Chicago pour faire du mannequinat, je crois…
MM – J’ai grandi dans une communauté très rurale de l’Iowa d’à peu près 700 habitants et très tôt dans ma jeunesse, je voulais étudier le journalisme. Je voulais être une journaliste d’investigation. Je crois que je voulais redresser les torts du monde et j’ai toujours été encouragée par ma famille qui était très au courant des événements, nous débattions beaucoup et discutions des problèmes. Mes parents étaient très progressistes à ce niveau-là, même si nous étions issus d’un endroit conservateur. Alors j’ai su très tôt que je voulais aller à l’université en dehors de l’état et découvert que je pouvais faire du mannequinat et aller à l’école de cette manière. J’ai déménagé à Chicago quand j’avais 17 ans, commencé le mannequinat, ce qui a payé mes études jusqu’à ma dernière année quand j’ai décidé que je ne voulais pas être journaliste. J’étais un peu découragée, je pense, ou bien désenchantée par le journalisme. J’ai réalisé que j’étais plutôt idéaliste et que ce n’était peut-être pas fait pour moi. Mais j’avais toujours voulu aller à New York alors j’ai appelé ma famille et leur ai dit « Maman, papa, j’arrête tout, je vais à New York ». Je suis allée à New York et fait du mannequinat pendant un an à défaut d’avoir autre chose à faire. Je n’avais pas idée que j’en viendrais au cinéma. J’ai commencé à faire des publicités, j’en ai fait une pour le déodorant Secret, je crois que j’ai même fait une pub pour Tampax là-bas. Mes frères sont morts avec celle-là ! Et après, j’ai eu une audition pour un rôle récurrent dans une série télé appelée Young Americans, sur The WB. Ils n’arrivaient pas à trouver une actrice alors ils sont allés vers les agences de mannequin, m’ont encouragé à essayer, et j’ai eu le rôle. C’est vraiment la chance au tirage au sort. Je n’avais aucune idée de ce que je faisais, j’étais absolument désespérée mais j’étais intriguée et j’ai pensé qu’il valait mieux que je me prenne un agent. C’est ainsi que j’ai rencontré mon agent qui est toujours avec moi aujourd’hui et alors j’ai eu mon premier rôle dans un film, dans Infidèle.

SD – Qui jouais-tu dedans ?
MM – Je jouais simplement la secrétaire de Richard Gere et la plupart de mes scènes ont été coupées.

SD – Il faut que je rentre et regard ça, c’est un film sexy.
MM – C’est un super film. Et j’ai eu une excellent expérience sur ce film, [le réalisateur] Adrian Lyne m’a tellement soutenue. J’avais vraiment une super connexion avec Richard Gere, même si ce n’était qu’un petit rôle, il m’a apporté aussi beaucoup de soutien. Je me souviens être allée à Bryant Park le lendemain, m’être assise sur un banc et avoir compté mes bonnes étoiles et pensé, ça y est, c’est ce à quoi je suis destinée, et je vais travailler comme une folle chaque jour pour y arriver. Et le reste appartient à l’histoire, pour ainsi dire.

SD – Et tu as fait beaucoup de bon boulot. Est-ce que tu en as un préféré ?
MM – Probablement Kiss Kiss Bang Bang, seulement parce que c’était mon premier rôle principal. J’ai eu l’opportunité de travailler avec Robert [Downey Jr.], Val [Kilmer] et Shane [Black] et nous avons eu une telle expérience tous ensembles. Nous sommes toujours amis aujourd’hui. J’ai appris tellement de chose de Downey, c’était fou. C’était la première fois que je faisais de l’improvisation dans un film et je me souviens le regarder et il était là « fais juste ce que je fais » et ensuite il y avait « action ! » et nous improvisions simplement la scène. Je suis très fière de ce film, je crois que c’est un grand film. Je prends quelque chose dans chaque film, comme tu le fais toi aussi. Il y a une expérience à travailler avec le réalisateur ou l’acteur ou alors à te pousser quelque part où tu n’es jamais allé. Pour Trucker, j’ai appris à conduire un poids lourd, je suis allée à l’école de conduite de camions. C’est tellement fou. Quand j’y repense, je me dis « oh mon Dieu, j’ai vraiment fait ça ? ». Et je me sens vraiment reconnaissante parce que ce métier nous permet de faire des choses folles pour quelques mois en dehors de nos vies et désormais, j’ai ce souvenir incroyable, ce moment de fierté, d’avoir été capable de garer une remorque de 16 mètres.

SD – Je ne peux pas faire ça ; c’est vraiment intense.
MM – C’est tellement dur, j’ai seulement réussi à le faire une ou deux fois sur un parking.

SD – Qui joues-tu dans Tomorrow You’re Gone ?
MM – Florence Merriweather est le nom de mon personnage. Je crois que David [Jacobson] m’a eu rien qu’à son nom. C’est une ancienne star du porno qui est un peu une sorte de petit chien perdu. Elle est très spirituelle et en quelque sorte guidée par la bonté dans le monde, mais en même temps, elle ne sait pas comment traduire ça dans sa propre vie, et elle rencontre ton personnage et… Comment décrirais-tu cela ?

SD – C’est comme un rêve. C’est presque comme deux âmes perdues qui trouvent l’amour, mais est-ce réel ou juste une part de leur imagination ? Je n’ai pas encore vu le film. J’ai hâte ! J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à travailler avec toi. Tu as toujours travaillé non-stop mais c’est probablement le plus de films que tu as eu en une seule fois qui arrivent. Je compte juste ceux dont nous avons parlé et il y en a six à venir, Michelle Monaghan !
MM – C’était une année chargée. J’ai eu une fille et alors j’ai pris presque deux ans et demi et je crois que c’était l’été dernier que j’ai repris le travail. Le notre était l’un des premiers films que j’ai fait, je crois, et il a en quelque sorte ouvert le bal. Je ne fais pas tous les trucs de studios parce que beaucoup de n’inspirent pas, mais il y a beaucoup de super rôles dans les films financés indépendamment qui, je pense, sont beaucoup plus audacieux, et des choses qui sont beaucoup plus intéressantes pour moi à ce point de ma vie. J’ai vraiment apprécié tous les films auxquels j’ai pris part cette dernière année, pour sûre. Qu’est-ce que tu fais ensuite ?

SD – C’est une interview à propos de toi, ma chère. Ce que je fais ? Je n’en ai aucune idée. J’ai lu quelques scripts que j’aime, mais j’ai toujours du mal à lire des scripts, un peu comme ce que tu as dit. Beaucoup de films qui vont être faits tendent à être les mêmes films régénérés. Il faut essayer de trouver ce tableau parfait pour nous permettre d’être capable de faire ce que nous pouvons faire. Une fois que ces pièces rentrent dans le puzzle alors on peut espérer que tout devient clair. Je viens juste de faire un film à Israël, qui je pense sera vraiment bien.
MM – Tu as aussi produit quelques trucs, non ?

SD – Oui, on a produit ce film expérimental appelé Brake. J’en ai quelques à venir, pas autant que Michelle Monaghan, mais quelques uns. J’ai The Motel Life, Tomorrow You’re Gone, Zaytoun, le film que je viens de faire… c’était plutôt cool. C’était bien de faire cette aventure parce que je ne suis jamais allé à Israël avant. C’est bizarre quand tu t’en vas, comme nous sommes souvent partis, tes amis et plein de trucs te manquent mais c’est bien de rentrer chez soi et de se regrouper.
MM – Il faudra que je vienne chez toi pour des margaritas à la fraise.

SD – Je donne l’endroit où nous sommes allées à Cleveland et où nous en avons eu pour notre argent : le Velvet Tango Room.
MM – Tous ceux de Cleveland qui lisent ce magazine doivent aller au Velvet Tango Room. Tu sais que je commande toujours ce Bloody Mary avec des pickles ?
SD – Ils ont leurs propres pickles… Je vais donner à James Lipton un petit défi, maintenant. James, si jamais tu prends ta retraite, je pourrais bien faire Inside the Actors Studio.

MM – Quel est ton gros mot préféré, au fait ?
SD – J’utilise probablement le mot fuck trop souvent, alors c’est sûrement ça. Ou alors shitballs.
MM – Le mien est définitivement shit. Je dis merde tout le temps. Merde est dans n’importe quel contexte super à dire.

SD – J’ai une autre question, quel était ton film préféré en grandissant ?
MM – Honnêtement, je ne savais pas combien Potins de femmes signifiait pour moi jusqu’à ce que je commence le cinéma. Je ne savais pas comme j’étais amoureuse de Sally Field jusqu’à ce que je commence le cinéma. Et j’ai réalisé des années plus tard que je connaissais virtuellement chaque ligne du film. Un jour je voulais être Daryl Hannah, le suivant Shirley MacLanie et Olympia Dukakis et je veux toujours être Dolly Parton. Je ne sais pas si c’est juste les seins ou quoi.

SD – Une chose que je voulais dire aussi à tous les lecteurs de The Lab Magazine est que ce que j’ai le plus aimé dans le fait de travailler avec toi n’était pas seulement ton engagement et ton talent en tant qu’actrice, que nous savons tous être là, mais tu es cette femme incroyablement féminine à l’écran et en dehors, tu es quelqu’un de très relaxé et tu ne sembles jamais stressée. Il y a toujours une réponse positive, et il y a toujours une façon de regarder les choses différemment. Tu as juste cette incroyable personnalité, qui n’est pas seulement rare mais aussi très non-actrice, ce que je trouve très rafraîchissant et sexy, même si tu es mariée ! Et je voulais juste te faire savoir ce que je ressentais et que j’attends avec impatience notre prochain film. Je voulais dire ça parce que c’est une combinaison très rare. C’est tout à propos du travail et tu es une femme ville-natale, cuisine au chili, et c’est ce qui fait de toi Michelle Monaghan.
MM – Maintenant, je te dois un plein pack de 12.


Traduction par Anarya pour Sublime-Michelle.net.


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